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mardi 10 novembre 2020

MA VIE DE CONFINÉE

Vendredi 11 mars 2020, début d'un week-end ou moi, ma famille, et des amis, avions décider de louer un gîte, depuis déjà plusieurs mois. Ce week-end marquera alors la fin de notre vie d'avant, le début de la première vague, le premier confinement.
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Mardi 17 mars 2020, jour officiel du premier confinement.

Je me souviens de ce sentiment d’excitation face à l'inconnue qui se présentait à nous, ce sentiment que quelque chose était en train de changer, mais je me souviens également de la peur intérieur que nous pouvions tous ressentir face aux annonces des médias, aux images à la télé et ce mouvement de panique qui petit à petit venait s'installer en chacun d'entre nous. Au début, je crois me souvenir que les deux semaines de confinement annoncées me réjouissaient. Pour beaucoup, elles étaient synonymes de vacances. Très vite, j'ai appris le début des pénuries alimentaires dans les magasins. Je me souviens de voir des photos de rayons dévalisés, et les médias qui ne parle que de ça. La peur était bien là, elle avait finalement réussi à s'installer, la panique des gens pouvait se ressentir partout. Plus possible d'écouter une radio, de visionner quoi que cela soit, sans entendre parler du fameux covid19. Se couper de l'information médiatique était le seul moyen de garder notre sang froid.

Une pensée pour ces personnes dans des situations pénibles.

Deux semaines se sont écoulées, et entre temps, mon père à reçu l'autorisation de continuer de travailler certaines matinées dans la semaine. Ma mère a également pu continuer en tant qu'aide soignante, cependant elle fut contrainte d’arrêter son métier de sophrologue, métier non reconnu par l’État. Dans mes souvenirs, c'est finalement trois semaines de confinement qui furent annoncées. La situation changeante devint alors pesante. Cela faisait deux semaines que je n'étais pas sortie de chez moi, et pourtant, c'est toutes ces personnes qui se retrouvaient enfermées que je plaignais le plus. Que ça soit en appartement, ou maison, je pensais à chaque famille avec qui les tensions pouvaient être présentes, et cela, encore plus qu’habituellement. Chaque femme et homme battues qui ne pouvaient s'enfuir, les enfants maltraités, les personnes vivants seules, etc etc...En bref, je n’étais pas à plaindre...Mais eux, comment ont ils vécu tout cela ?
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L’impact d’un confinement de deux mois.

Le temps passe, et un confinement de deux mois est alors annoncé. Je me souviens d'occuper mes journées, en me levant tard, aux alentours de midi, et de ne pas faire pas grand chose de plus que manger, créer, bricoler, prendre l'air, et dormir. Finalement, de mon côté le confinement n'aura pas été pénible. Habitant à la campagne, et ayant un grand jardin, je pu m'occuper facilement. De plus, trois semaines avant la fin de ce premier confinement, j'accueille ma première ponette. Le rêve de 15 ans d'existence fut réalisé durant une période difficile pour la majorité d’entre nous. La nouvelle arrivante me prit alors beaucoup de mon temps jusqu'à la fin de se confinement. Avec l'aide de mon papa, je me mis alors bricoler. J’ai alors pu lui construire un abri, un paddock, aménager un terrain pour elle, faire du tri et du rangement pour que tout soit au mieux. Par la suite, l'ancien cheval de mon voisin nous à rejoint. Durant cette période, et le début de l’été, il était avec nous et tenait compagnie à notre nouvelle arrivante, Hogan. Cependant, il décéda de vieillesse après 32 ans de vie passé aux côtés de sa famille. 32 ans d'incarnation sur cette planète, et 7 ans d'amitié avec lui. Lui dire au revoir aura été difficile. C'est le 11 mai 2020, que le premier dé-confinement eu enfin lieu. Ce soulagement entraîne alors une montée de joie, comme si l'on venait de survivre à une première bataille. Cette expérience nous avait démontré que nous ne savions n'y ne maîtrisons la situation. Cependant nous savions tous une chose, suite à l'annonce du dé-confinement, de nombreuses fêtes, et retrouvailles seraient organisées, et les gestes barrières imposées pas toujours respectées. Nous risquerions alors un second confinement. Le lundi 20 juillet 2020, le port du masque devint obligatoire dans tous les lieux publics clos, dès lors que les règles de distanciation physique ne peuvent être garanties.
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Nuit du jeudi 29 octobre 2020, au vendredi 30 octobre 2020 début du second confinement

Au début cette annonce m'a mise en colère, j'ai ressenti comme une boucle infernale cette seconde vague qui venait me stopper une fois de plus, ma vie adolescente, qui n'a pourtant qu'une envie, découvrir le monde. Monde qui pour la deuxième fois me disait « non ». Finalement cette colère est descendue rapidement, j’ai fais le choix d’accepter la situation comme elle était. Pour le moment ce deuxième confinement me fait du bien, il me permet de faire beaucoup de choses que je n'avais pas le temps de régler hors confinement, et qui me stressaient énormément. Cependant j'ai hâte de pouvoir ressortir, de retourner en formation, voir des amis etc etc.. Ce que je retiens de tout cela, il y a toujours du positif même dans les pires situations. Ces expériences sont certes pénibles pour beaucoup de choses, mais permettent en tout cas de mon point de vue un repos, un stress en moins, du temps pour faire les choses bien. Durant ce second confinement, je vais prendre le temps de m'occuper de mes chevaux, gérer ce qui me stresse, continuer de suivre ma formation, et prendre le temps de continuer à être créative.
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Écrit par

Stagiaire prépa avenir jeunes de Morlaix

Contactez-nous si vous êtes intéressés par ce projet

Une jeune stagiaire de prépa avenir jeunes à Morlaix nous raconte comment le premier confinement a eu un impact sur sa vie quotidienne et sur l’accueil du second.

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